L’impôt sur le revenu constitue une part essentielle de la fiscalité. Il détermine combien chaque contribuable doit payer à l’administration fiscale en fonction de ses revenus. En 2024, les tranches d’imposition ont été ajustées de 4,8% pour refléter l’évolution économique et inflationniste. Ainsi, il est important de se renseigner sur ces nouveaux taux pour éviter des surprises désagréables. Le présent article a pour but de vous renseigner sur les nouveaux seuils des tranches d’impôt sur le revenu.
Qu’est-ce que l’impôt sur le revenu ?
L’impôt sur le revenu est une taxe prélevée par l’État sur les revenus des individus. Cet impôt sert à financer les services publics et les dépenses publiques. Il est calculé en fonction du montant des revenus perçus comme :
- les salaires ;
- les pensions ;
- les revenus fonciers ;
- les bénéfices professionnels.
En France, pour calculer l’impôt sur le revenu, l’administration fiscale utilise un système progressif. Dans ce système, les revenus sont répartis en tranches, chacune étant soumise à un taux d’imposition spécifique. Cette approche de calcul vise à répartir équitablement la charge fiscale en fonction de la capacité contributive de chaque contribuable. L’impôt sur le revenu est un outil précieux pour la redistribution des richesses et le financement des services publics.
Quelles sont les nouvelles tranches de l’impôt sur le revenu ?
En 2024, les tranches de l’impôt sur le revenu en France ont été ajustées, ce qui représente une bonne nouvelle pour les contribuables. Cette augmentation reflète l’évolution économique et inflationniste du pays. Les seuils actuels sont les suivants :
- jusqu’à 11 294 € : taux de 0%, exonération totale d’impôt, aucune taxe n’est prélevée sur les revenus inférieurs à ce montant ;
- entre 11 295 € à 28 797 € : les revenus dans cette tranche sont soumis à un taux de 11 %. Cela permet une imposition modérée pour les revenus intermédiaires ;
- entre 28 798 € à 82 341 € : les revenus au-delà de cette tranche sont imposés à un taux de 30 %, reflétant un taux plus élevé pour les revenus supérieurs ;
- entre 82 342 € à 177 106 € : les revenus dans cette tranche sont taxés à 41 %, un taux substantiel pour les revenus plus élevés ;
- au-delà de 177 106 € : les revenus excédant ce seuil sont imposés à 45 %, le taux maximum, visant à capter une plus grande part des très hauts revenus.
Ces nouvelles tranches permettent de répartir l’impôt de manière équitable en fonction de la capacité contributive de chaque contribuable.
Comment est calculé l’impôt sur le revenu ?
En France, le calcul de l’impôt sur le revenu repose sur un système progressif. Chaque tranche de revenu est imposée à un taux spécifique. Ainsi, pour déterminer l’impôt dû, on calcule d’abord le montant imposable total et on répartit ce montant suivant les tranches en vigueur. Ensuite, on applique les taux correspondants à chaque tranche.
Supposons qu’un contribuable perçoit un revenu annuel imposable de 40 000 €. Pour la tranche de 0 jusqu’à 11 294 €, il paie 0% d’impôt sur le revenu. Pour la tranche de 11 295 € à 28 797 €, il paie 11% d’impôt. Ainsi, la différence entre les deux bornes de la tranche est de 17 502 €. Les 11% appliqué à ce montant donnent : 1 925,22 €. Sur la tranche de 28 798 € à 40 000 €, il paie 30% d’impôt. La différence est de 11 202 €. Les 30% appliqué à ce montant donnent 3 360,60 €. Ainsi le total de l’impôt fait : 1 925,22 € + 3 360,60 € = 5 285,82. Pour un revenu imposable de 40 000 €, l’impôt sur le revenu dû serait de 5 285,82 €.